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Organisation militaire des Khalimans

Juil 22 alkemy_the_game  
Sabres khalimans

Sabres khalimans

La perception que les Khalimans ont eu du combat a beaucoup évolué suite à la guerre alchimique. Initialement, le combat n’était qu’un art parmi d’autres, avec tout ce que cette dénomination implique de spontanéité, de créativité et d’individualité. Affronter les légions de la Triade a appris aux Khalimans la nécessité de se doter d’une armée permanente et organisée, capable d’intervenir rapidement et efficacement. L’armée régulière fut alors constituée à partir des chourtas, les milices urbaines qui étaient déjà en place. Du fait des spécificités géographiques de la République, le Sénat choisit de se doter non pas d’une structure centralisée mais de deux divisions strictement identiques dans leur structure et dans leur fonctionnement.

La division occidentale est établie dans le califat des Vertes Forêts, elle est dirigée par le mollah Arsalahm Ibn Suleman. Même si ce robuste vétéran maîtrise l’art de la guerre sous de nombreuses formes, il reste un franc partisan de la force brute, du franc-parler et de l’intimidation de l’adversaire. Cruellement défiguré par la lame de Mordren de Klarmen, il garde de cet incident une balafre au visage et une vive rancune envers Avalon.

La division orientale est établie dans le califat du Jardin des Larmes, elle est dirigée par le mollah Othmane Ibn Malikh, ancien sénateur qui a abandonné les prétoires au profit des casernes. Il est partisan de la ruse et des complots plus que des affrontements épiques, qui selon lui coûtent trop de vies. La rumeur raconte qu’il se fierait d’avantage aux visions des oracles qu’aux réflexions du Sénat et, plus particulièrement, à une certaine Sajidah Bint Sorhna, dont les sombres prédictions sont mises en doute par la Sororité.

Chacune de ces divisions est organisée en quatre corps distincts, dirigés chacun par un raïs.

  • Le corps du Bouclier est consacré à la protection. C’est le corps le plus nombreux car la notion de défense est appréhendée selon une conception très large. On y trouve notamment les jarayas, troupes de défense collective, et les ghulams qui s’occupent de protection individuelle.
  • Le corps du Sâaridan est voué à l’attaque. Il regroupe peu de combattants, mais qui sont réputés pour leur férocité au combat, comme les derw’ishs et les belluaires.
  • Le corps de l’Œil avisé est spécialisé en reconnaissance. C’est un corps hétéroclite composé de groupuscules aux fonctions très diverses. Les méharistes sont les seuls qui se distinguent du lot, du fait de leur grand nombre et de leur célébrité.
  • Le corps de l’Arc rassemble les combattants à distance. C’est de très loin le corps le moins nombreux, ce mode d’affrontement paraissant aux Khalimans moins noble que le combat au contact. En dépit de cette image négative, les principaux guerriers de ce corps, les tuaregs, sont immensément respectés.

Parallèlement à cette armée demeurent toujours des artistes guerriers, attachés à l’approche traditionnelle et dont les plus célèbres sont les ifrit’qaniss.