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Les plaines de Mako Sungwapa

Juil 28 alkemy_the_game  


Mako Sungwapa est très largement couvert de vastes plaines herbeuses dont les couleurs varient du rouge au jaune paille de l’est à l’ouest. Les Aurloks expliquent ces variations colorées avec l’âge des troupeaux qui les broutent.
Les basses herbes rouges orientales correspondent, selon eux, aux naissances printanières des troupeaux d’aurochs sauvages. Les herbes vert-jaune mêlées de fleurs qui bordent le Wakpa Cepe correspondent aux orages estivaux et aux nombreux arcs-en-ciel qui les accompagnent, alors que les hautes herbes blanc-jaune du nord-ouest marquent les chaleurs torrides de Mako Skanzi, le désert jaune.

Ces plaines sont ainsi le domaine des grands troupeaux herbivores, source de vie pour les tribus nomades aurloks. Troupeaux d’aurochs migrant d’est en ouest pour rejoindre le Fleuve-qui-pleure au début de la saison chaude, hardes de mégacéros et chevaux mêlés qui viennent des montagnes du nord passer l’hiver dans les grandes plaines et leurs prédateurs, les meutes de loups ou coyotes qui ont donné son nom à la région, Mako Sungwapa, le Pays des aboiements.

Nombreuses également sont les tribus nomades qui suivent les grands troupeaux. La grande tribu du Chant-de-la-prairie aide les aurochs à franchir le canal de la Concorde, celle des Enfants-de-l’arbre accompagne les troupeaux après la naissance des jeunes, la tribu des Chiens-jaunes-de-la-prairie capture les serpents-foudre aux abords de Mako Skanzi, celle des Bûches-du-souvenir entretient les totems de Gigage Gadusi.
Les tribus sont composées en général d’une cinquantaine d’individus appartenant à différents clans. Dans les grandes plaines, les fonctions de chaque membre sont fixées par la tradition. Les mâles chassent, Loups et Corbeaux protègent les troupeaux, Aurochs et Walosi portent les yourtes démontées avec l’assistance des bouraks, bovins dociles et osseux. Les femelles protègent les enfants, tout en assumant la cueillette et l’artisanat, la vannerie et le tissage leur étant d’ailleurs strictement réservés. Les anciens, quel que soit leur sexe, s’occupent de l’éducation des enfants.
Le sachem a en particulier la responsabilité de la levée et l’établissement du camp. Celui-ci répond à des traditions très strictes : pose des totems protecteurs autour du campement, installation de la yourte commune, implantation des feux…

La rencontre des tribus entre elles est toujours l’occasion d’un pow-wow où se renouent les anciennes alliances et se créent de nouvelles amitiés.
Les bords du Wakpa Cepe et la fraîcheur de son eau, fréquentés par de nombreuses tribus dès que la chaleur de Thébus se fait sentir, accueille depuis quelques cycles un pow-wow particulier : le Wanahotonyapi. Pour fêter les feux de Thébus, les musiciens de chaque tribu donnent le meilleur d’eux-mêmes dans des récitals qui peuvent durer plusieurs nuits.
Aux trompes de corne des tribus des plaines succèdent les conques marines des tribus de Copawige. Les percussions de peaux et bois des sonneurs d’Otsiliha suivent celles des lithophones de Nunoga.
Chaque nouveau cycle voit l’apparition de nouveaux instruments. La tribu de la Fureur-des-Branches a ainsi présenté un instrument composé de tendons finement tressés tendus au-dessus d’un tronc creux et courbé aux sonorités très basses qui a beaucoup plu lors du cycle 1371.