Lorsque le premier lui sauta à la gorge, le chevalier rit et s’en débarrassa d’un violent coup au museau. Le deuxième se saisit de son bras et ne le lâcha plus. Le troisième, enfin, planta ses crocs au pli du genou et le chevalier tomba.
Les frères collecteurs eurent beaucoup de difficulté à reconstituer un corps présentable au Beathacrann.

Les farouches khergars du désert sont des fauves dangereux que les Khalimans essaient généralement d’éviter ; vivant dans les étendues arides du désert Asfar, ils sont rendus féroces par la faim et les rudes conditions climatiques.
Ce canidé nomade vit et attaque en meute. S’il se nourrit essentiellement de petits animaux (arnabs et autres rongeurs du désert), sa férocité et la faim l’incitent à s’attaquer à des cibles plus grosses ou plus dangereuses.
Seul ou en groupe, un khergar n’abandonne jamais l’attaque même si celle-ci est vouée à l’échec.

Certains Khalimans se risquent cependant à les approcher pour les dresser en leur fournissant eau et nourriture. Ces dresseurs deviennent les redoutables belluaires de l’armée de la République : il leur suffit de désigner du doigt une cible pour que les khergars se ruent dessus et la réduisent en charpie en quelques secondes.

Depuis l’ouverture de l’arène d’Acier au public, les khergars sont chassés par les membres du Cartel du Sabre pour participer aux jeux. Certains mercenaires en profitent pour tenter de les apprivoiser pour leur compte.