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Novice du Temple

Oct 03 alkemy_the_game  

Les Novices Templiers avançaient d’un pas martial, confiant en leur propre force et en la pureté de leur Foi. Le Beathacrann n’avait-il pas honoré chacun d’entre eux ? N’avaient-ils pas dévoué leur âme toute entière à l’Eglise tout comme leur corps n’appartenait qu’à l’Arbre de Vie ? Rendus plus forts par cette certitude, ils marchaient sur l’ennemi, arme au poing et le cœur animé d’une sereine détermination. Sentant venir l’éminence du combat, leurs symbiotes s’animaient déjà, avides et menaçants !

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Lorsque les armées des monastères se mettent en marche, le plus souvent guidées par un connétable, voire un sénéchal en personne, ce sont des centaines de templiers qui vont au combat, arborant fièrement symbiotes et épées, symboles de leur ordre et de leur foi. Mais ces vaillants combattants ne seraient rien s’ils n’avaient pour eux le soutien des innombrables novices qui les accompagnent.
Honorés par un greffon du Beathacrann mais pas encore autorisés à porter l’épée, ces derniers s’avancent vers l’ennemi la lance à la main et la foi au coeur. Combinée à leurs armes, leur discipline réputée entre toutes leur permet d’obtenir une efficacité collective surprenante sur le champ de bataille. En effet, que ce soit pour tenir une position en dressant un mur de piques ou pour se porter à l’assaut en protégeant les flancs de leurs aînés, ils ne faillissent pour ainsi dire jamais, trop conscients des conséquences d’un échec.
Car les novices doivent tout au Temple. Tout d’abord, de ne plus connaître la misère et les affres d’une vie qu’ils ont désormais abandonnée, ensuite d’avoir reçu la bénédiction du Beathacrann sous la forme d’un symbiote. En effet, si on excepte la perspective peu réjouissante d’être enlevé dès son plus jeune âge pour devenir une aberration, le Temple est la seule possibilité laissée aux fils du peuple de recevoir un greffon. Ceci lui garantit de toujours avoir quantité de candidats désireux de devenir novices – les combats se chargeant de maintenir le nombre de templiers dans des proportions acceptables.
Toutefois, ce « privilège » n’est pas sans faire des envieux, notamment chez les puînés des meilleures familles. On peut donc régulièrement rencontrer des nobles hostiles au Temple, et faisant tout pour en limiter l’influence, même si aucun ne serait assez suicidaire pour le dire ouvertement