Oblaye Itse, berceau de la civilisation aurlok, est la terre bénie qui apporte au Peuple de l’automne tout ce dont il a besoin : à l’écoute du monde, les enfants d’Aurlokan y vivent au rythme des saisons en préservant soigneusement les riches écosystèmes qui s’y épanouissent, au fil de leurs migrations. Malheureusement, cette terre leur attire également la convoitise d’autres peuples : une convoitise qui devient vite agression.

Mais les pacifiques Aurloks ont appris de la guerre alchimique : ils ne sont plus ceux qui reculaient devant la conquête de la Triade de jade : ils bénéficient désormais du soutien des manitous et sont prêt à défendre cette terre qu’ils chérissent et qu’ils respectent. Plus unis que jamais, ils sont prêts à faire face aux défis de ce nouveau monde qui s’offre à eux.

Leur exposition à la culture des autres peuples ne sera pas le plus simple de ces défis à relever : perpétuellement confrontés aux envahissants conseils des Khalimans ou à la multiplication des comptoirs commerciaux de la Triade, les Aurloks doivent se concentrer sur leur culture, si spécifique, pour ne pas être trop influencés par ces voisins si fiers de leurs belles civilisations. Rester eux-mêmes dans cette course à la performance est l’enjeu actuel des enfants d’Aurlokan, d’autant plus que Ceux-qui-portent-l’acier convoitent une fois de plus leurs terres : au sud-ouest, Avalon multiplie les incartades en territoire aurlok, avec la volonté affichée de l’annexer à son profit.

Tandis que les Khalimans cherchent une issue pacifique à la crise et que la Triade regarde ailleurs, la colère gronde chez les Aurloks et, malgré le grand respect que ce peuple a pour la vie de chacun, les chants de guerre portés par le souffle des manitous commencent à résonner dans les plaines. Les sages se souviennent combien la guerre alchimique a métamorphosé ce peuple, alors qui peut savoir comment il évoluera s’ils sont conduits une fois de plus sur le sentier de la guerre ?