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Méhariste Malikh

Juil 21 alkemy_the_game  

– Place lui un carreau entre les yeux, ça va le calmer !
– Où est-il passé ?
– Derrière-toi ! répondit doucement une voix féline.
Nul ne pouvait dire si la stupeur de l’arbalétrier était due à la célérité du méhariste ou au sabre qui lui sortait entre les côtes et il était trop tard pour lui demander.

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Initialement, ces Khalimans n’appartenaient pas à l’armée de la République. Issus de la caste des bédouins, les méharistes étaient des messagers, des coureurs au pied véloce capable de couvrir rapidement des étendues vastes ou des terrains difficiles. Ils permettaient ainsi d’assurer la circulation de l’information dans les terres khalimanes : ils portaient tout autant les missives des califes que celles des caravaniers. Lors de la guerre alchimique, les Khalimans affrontèrent les armées de la Triade de Jade, dont la redoutable organisation mit en évidence le manque de coordination de l’armée républicaine : pour espérer vaincre les humains, les Khalimans durent apprendre à synchroniser les efforts de leurs troupes. Les méharistes furent appelés pour porter les messages nécessaires à cette
synchronisation.
De nos jours, les méharistes sont pleinement intégrés à l’armée de la République, dans le corps de l’OEil avisé, et leur tâche est toujours le transport de messages ou d’instructions militaires. Leur grande mobilité leur permet cependant d’accomplir d’autres missions reposant exclusivement sur la vitesse. Ils sont toujours recrutés au sein de la caste des bédouins ; ce sont le plus souvent des membres de la lignée Malikh. N’étant pas des guerriers de vocation, ils évitent au maximum tout engagement armé avec des combattants professionnels. Il leur arrive cependant de se glisser derrière les rangs ennemis pour aller neutraliser les alchimistes. C’est pour cela qu’ils sont souvent des cibles privilégiés, bien qu’ils ne soient pas des plus habiles avec une arme.

La dureté des conditions de vie dans l’Asfar et leur proximité avec les villes du canal de la Concorde a poussé certaines familles bédouines à confier une partie de leurs enfants aux guildes et cartels. On peut ainsi retrouver des méharistes comme mercenaires du Cartel du Sabre.