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Le canal de la Concorde

Jan 09 alkemy_the_game  

canalLa construction du canal de la Concorde fut décidée lors de la fin de la Guerre Alchimique, afin de créer les conditions d’un rapprochement entre les différents peuples de Mornea. Il paraissait évident alors que favoriser le commerce et les échanges serait le meilleur moyen pour calmer les tensions.

Lorsque le projet du canal de la Concorde fut mis sur pieds en 1148, il fut proposé par l’Edoda Elohino (le chef de la nation Aurlok) de l’époque, un sage aurlok du clan de l’auroch du nom de Pacchapac, que sa nation cèderait gracieusement toutes les terres se trouvant sur le tracé du canal. Mais il décida aussi de céder de part et d’autre de l’immense voie navigable deux bandes de 300 foulées d’auroch chacune de terrain neutre, libre d’exploitation pour tous ceux qui voudraient y commercer.
Sa volonté était de permettre à son peuple de lier plus facilement des relations de libre-échange, ce qui aurait certainement pour effet de créer des liens politiques.

Cette décision fut applaudie et accueillie avec enthousiasme pas les autres nations de Mornea.

Les perspectives qu’offrait le canal incitèrent donc très tôt, dès le lancement de sa construction en fait, de nombreux marchands et badauds à venir s’installer et proposer produits et services de toutes sortes aux bâtisseurs.
Rapidement, certains installés parmi les premiers décidèrent de se regrouper en groupes plus puissants et mieux organisés afin d’étendre leur influence et leurs bénéfices.

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Avec cette activité grandissante, il fut décidé, lors de l’inauguration du canal de la Concorde, de confier la sécurité de la région au jeune corps des cheikhs khalimans. Il aurait ainsi pour mission de faire régner calme et justice le long du tracé.
Mais la longueur du canal et l’intense activité qui y régnait déjà lors de son inauguration rendit cette tâche particulièrement difficile. Ceci laissa, de fait, une grande marge de manœuvre aux différentes organisations qui y prospérèrent en ayant tout le loisir de pouvoir continuer et développer leurs activités, honorables ou pas.

Dans un sens, le souhait de Pacchapac a été exaucé. Les peuples se sont rapprochés. Ces organisations comptent en effet dans leurs rangs des individus d’horizons très divers. Mais, à n’en point douter, son souhait n’incluait pas le développement d’activités peu recommandables, de crime organisé et des batailles d’influence échappant au contrôle des nations de Mornea.
Des compagnies, des guildes, des cartels de tous types se sont donc créés depuis les premiers terrassements. Regroupements de commerçants, bandes de mercenaires, ils furent nombreux à voir le jour et tout autant à disparaître au cours de l’histoire tumultueuse du canal.

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Toutefois, avec le temps, six de ces organisations développèrent de manière importante leur influence et supplantèrent leurs concurrents. Elles allèrent jusqu’à prendre le contrôle de villes entières fondées près du canal, lorsqu’elles ne créèrent pas elles-mêmes leur propre cité pour installer leurs activités.
Ces organisations furent nommées les Crocs du Canal :

  • la Compagnie des Ambres, basée à Bab-el-Assad
  • la Guilde de l’Once, installée à Joyau
  • le Cartel du Sabre, qui dirige Acier
  • la Compagnie Abyad, basée à Brise
  • le Cartel de la Pierre, basé à Crépuscule
  • la Guilde des Bateliers, installée à Gueule