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L’armée d’Avalon

Sep 14 alkemy_the_game  

avalon1Avalon est une nation vivant dos à un marais devenant toujours un peu plus malsain et qui s’est créée en s’opposant à une des forces les plus puissantes de l’époque. Ce n’est donc pas une surprise si la guerre fait partie intégrante de son quotidien et que l’organisation de ses armées ressemble trait pour trait à celle de sa population.

Ainsi ses armées sont gérées par une double hiérarchie complexe et ésotérique. Tout d’abord, on distingue les armées séculières, celles des nobles et de leurs gens – au premier rang desquelles se trouvent les osts royaux et baronniaux – , des armées régulières de l’ordre du Temple.

Si les premières comptent généralement un noyau dur de quelques chevaliers ou pèlerins, elles sont essentiellement composées des masses à peine disciplinées de roturiers ou de recrues qui, s’ils peuvent parfois amener un surnombre, ont surtout l’avantage de mourir à la place de leurs maîtres. Tous ne sont pas forcément des gens d’armes, loin de là, et plus d’un infortuné seigneur a dû recruter ses hommes de force dans les ouvriers, manœuvres et autres serviteurs qui assurent la gigantesque et nécessaire intendance que nécessite une armée en campagne. Elles sont donc généralement menées par des chevaliers, qui sont le pinacle de l’aristocratie militaire d’Avalon et ont eu l’honneur de recevoir un greffon du Beathacrann. Elles sont composées tout à la fois de chevaliers errants, qui n’ont pas la chance de posséder des terres, de pèlerins, qui cherchent à s’illustrer afin de recevoir un greffon, d’hommes d’armes, le plus souvent fantassins ou arbalétriers, et enfin de tout ce que le peuple peut fournir comme recrues.

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À l’opposé, les armées entraînées et disciplinées de l’ordre du Temple en font frémir plus d’un tant leur cohésion et leur efficacité sur le champ de bataille semblent à même de venir à bout de n’importe quel ennemi. Généralement menées par un connétable, elles peuvent inclure des membres de n’importe quel monastère (même s’ils ne s’unissent que relativement rarement pour faire face à une menace commune) et comptent principalement des unités entières de novices, arborant de fières lances et manœuvrant comme un seul homme, et des groupes de farouches templiers aguerris prêt à charger l’épée au poing tous les ennemis déclarés de leur foi.

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A cette première distinction vient s’en ajouter une seconde : la générosité du Beathacrann. Car si rares sont ceux à bénéficier d’un greffon, ceux qui s’en montrent dignes deviennent de véritables machines de guerre au service d’Avalon, capables des plus grands exploits comme des pires atrocités. A tel point que les batailles se gagnent ou se perdent généralement grâce à ces quelques individus d’élite, les seuls réellement à même de prendre ou tenir les points vitaux du champ de bataille. En effet, pendant longtemps, l’unique stratégie enseignée aux jeunes nobles
avaloniens était de leur donner des objectifs adéquats et de s’assurer qu’ils étaient soutenus par suffisamment de recrues ou de menu fretin pour faire ce qu’on attendait d’eux. Aujourd’hui, à part quelques nobles de Brall ayant dû essuyer des déconvenues en territoire aurlok, rares sont ceux qui cherchent à développer d’autres tactiques et c’est un véritable cortège qui accompagne chacun d’entre eux (serviteurs, prêtres de campagne, moines collecteurs, etc.).

avalon03Ont également une place à part tous ceux qui ont été tellement « bénis » par le Beathacrann que mêmes certains membres de l’Église ont du mal à les considérer autrement que comme des bêtes décérébrées. Ainsi, saturés de sève ou d’autres extraits de l’Arbre de vie, les rétiaires et autres géants viennent apporter un soutien et une force de frappe bien nécessaire là où on les tolère. Les premiers ont la réputation d’être particulièrement retors et ont tendance à intimider les autres fantassins, mais cette gêne est bien moindre que celle provoquée par le spectacle d’un géant se livrant à ses instincts les plus sauvages.